Le voyage lent mais pourquoi donc? La charge mentale, l’afflux d’informations à intégrer chaque jour vous connaissez ? Et bien après la slow food passe en mode slow travel. Et oui le mouvement slow a fait des petits, la tendance est là de retour car elle date des années 2000.

Il promeut une manière de voyager sereine, saine, proche de la nature et humaine. Nous pouvons largement  largement intégrer à la philosophie le combat du voyage éco responsable.

Avec le slowtravel oublions la notion de responsabilités et adoptons la philosophie, chaque jour est un voyage. 

Volontairement je distingue le slowtravel  du voyage éco- responsable, mon premier est une philosophie, un art de vivre et mon second une conviction, un engagement et mon tout est un modèle suivi par de plus en plus d’adeptes.

Et le slow se danse dans toutes les langues, avec comme religion l’éthique. Nul besoin de multiplier les visites, ni de faire un marathon de sa to do list. C’est même l’inverse on passe en tendance contemplative et immersion donc oui ça prend du temps. Le passage à l’action peut se vivre dans les deux sens. Et oui on découvre le slow bien souvent hors des sentiers battus,  à contre courant des saisons.

« Oublions les saisons ».  

Avez vous déjà découvert Edimbourg en hiver ?

Le charme opère toujours au bon moment ! Finalement, un ciel chargé de nuages épais comble grand nombre de photographes, d’amoureux des contrastes et des couleurs. Repensez le choix des destinations non pas en fonction des saisons mais des envies.

Se donner la chance de voir son voyage autrement. Il est bien entendu qu’on ira pas skier en été, mais si l’activité ne dépend pas directement de la météo pourquoi pas?

Oui à l’oubli du quotidien souvent rythmé par un réveil matin , des transports en commun.

En réalité une routine qui se fait sans réfléchir car le slow quotidien est fortement conseillé pour la santé et les règles restent à changer. Alors pourquoi ne pas tenter une séance photo en pleine nature après le boulot, ou un cours de yoga face à son paysage préféré, l’ambition c’est l’action de changer ses codes.

Le slow voyageur est un aventurier du temps, nul ne sert de gravir le k2, ou faire le tour du monde sans y penser. Les aventures slow peuvent être tout aussi excitantes, précieuses et émouvantes. Les rencontres plus humaines car on aura pris ce temps si précieux.

Le slow travel c’est aussi un choix de mobilité. La marche à pieds, le vélo et le train permettent la découverte d’un site, d’une région et d’un pays sans la brutalité. La progression d’un lieu à l’autre respecte nos sens. Notre attention est portée sur l’instant présent.

Je me suis souvent aperçue que le temps de la découverte nous amène à plus d’émerveillement. Un site identique visité à différents moments de sa vie ne transmettra pas la même émotion. Le slow travel nous offre une prise de conscience vers ce qui compte vraiment pour soi, une forme de sensibilité à l’ambiance général.

  Les adeptes du slowtravel sont des sensibles.

Je me rends de plus en plus à l’évidence que le slow travel n’est pas un produit touristique à commercialiser. C’est une vraie philosophie de voyages plus connectée à soi et donc à autrui. L’altruisme est un outil formidable pour vivre l’expérience du slowtravel.

Echangeons nos expériences et nos idées nouvelles vers un format qui donne sens et équilibre.